In memoriam
Alain Weber
(13/09/1952 - 4/12/2020)
Dès sa prestation de serment au Barreau de Paris en 1984, après une expérience significative dans l’entreprise en qualité de directeur commercial d’une PME, et directeur d’une maison d’édition, Alain Weber rejoint le Cabinet Ornano, matrice de la structure actuelle.
Il y développe de manière innovante le droit de l’informatique et crée un secteur concernant le droit de l’entreprise.
Il invente avec les acteurs de l’époque le développement de l’informatique de nombre de structures associatives ou entrepreneuriales, conseille de grandes associations comme des institutionnels en matière de droit de la communication et de la presse en particulier en direction des jeunes. Il participe à l’invention de nombreux concepts aujourd’hui repris et rentrés dans la vie quotidienne.
Il a été également amené, conformément à ce qui fait l’ADN du cabinet, à renforcer l’équipe qui intervient en droit pénal des affaires, et à intervenir dans les dossiers de droit de la presse.
Titulaire des certificats de spécialisations en droit de la propriété intellectuelle ainsi qu’en droit des nouvelles technologies de l’informatique et de la communication, il a développé également et animé un secteur de conseil, accompagnant entreprises et associations au plan des contrats, de l’organisation juridique et sociale et de la gestion des problèmes liés aux nouvelles communications.
Il a animé pendant 10 ans la section Libertés et Informatique de la Ligue des Droits de l’Homme, et a été missionné à de nombreuses reprises par la FIDH comme observateur judiciaire dans des procès internationaux.
Membre du Conseil de l’Ordre de 2011 à 2013, il a été Secrétaire de la Commission de déontologie du barreau de Paris et Délégué du Bâtonnier aux poursuites disciplinaires.
En janvier 2018, il a été missionné comme Responsable de la Déontologie auprès de Madame le Bâtonnier Marie Aimée Peyron, puis auprès de Monsieur le Bâtonnier Olivier Cousi en janvier 2020. Il a été régulièrement désigné par l’Ordre des Avocats en tant qu’arbitre lors de différends entre avocats.
Il a été Chevalier de la Légion d’Honneur.